mercredi 26 juillet 2017

Flash Day 15 Aout 2017




Voici donc, comme promis et comme de tradition, venu le temps de publier les dessins pour le Flash Day de l'été.

Fort de l'expérience des autres éditions, les règles du jeu, pour cette fois, diffèrent un chouia par rapport aux autres fois.

Donc:

  • Cette année, je vous recevrais entre 10 et 19 heures. Toutefois, en cas d'affluence, je prolongerai peut-être.
  • Je ne tatouerai que et UNIQUEMENT les dessins repris ci-dessous (ces croquis seront bien entendu "nettoyés" et adaptés de façon plus pointue pour chaque client). Sauf quelques exceptions, des gens qui m'ont envoyés des demandes précises via Facebook AVANT la parution de cet article. Ils se reconnaîtront.
  • Cette année, pas de tarif unique, pour permettre aux personnes intéressées de se faite tatouer des pièces plus importantes. Pas d'inquiétude les enfants, les prix indiqués (sur les planches) restent inférieurs (et largement) à ceux que je pratique d'habitude pour ce genre de tatouage.
  • L'inscription se fait en commentant le statut concerné sur Facebook. Soyez gentils: si vous ne souhaitez pas vous faire tatouer, abstenez vous de commenter. Pour les question que vous voudriez poser, Messenger, c'est pas fait pour les castors, OK?

Enfin, comme à chaque fois, je privilégierai le style "Old-School".

Allez, c'est parti!






dimanche 16 juillet 2017

Parlons pognon!




Celui qui, par curiosité, et dans le souci de s’éviter la peine de se faire sa propre opinion fait une recherche internet à propos de son tatoueur favori, tombe souvent sur une critique qui concerne TOUS les tatoueurs : "il fait ses prix à la tête du client ".

Cette critique, en réalité, résulte tout simplement de l’ignorance du public, ignorance que je me propose de corriger ici :

  1. Il y a toujours un prix de base, prix en dessous duquel le tatoueur ne travaille pas. C’est logique, cela recouvre le fait qu’au-delà des aiguilles, de l’encre, des fournitures diverses et du temps de travail, le tatoueur doit bien gagner sa vie. C’est normal, et personne ne songe à contester ça, pas vrai?

    Sauf qu’il en est pour le faire, telle cette cliente récente qui s’indignait du fait que son minuscule bidule, de la taille de l’ongle de son petit orteil, lui coûte tout de même 50 roros. Il est tout à fait impossible à cette jeunette de se rendre compte qu’en 1994, le prix de base était de…2000 francs belges : elle n’était pas née ! Tu noteras avec intérêt, ami lecteur, que depuis cette époque, le prix d’un billet de tram s’est trouvé multiplié par cinq. Ce qui est rigolo, c’est que la susdite idiote m’exhibait son projet sur l’écran tactile du dernier I-Phone (chercher l’erreur).

  2. Le prix horaire : c’est très simple, c’est tout simplement une facturation à l’heure de travail. Chaque tatoueur, suivant son talent, son expérience et/ou sa renommée, estime le prix de son heure de taf. Ici, pas de problème, tout est limpide, à condition de comprendre que ce tarif ne s’applique en général que sur des pièces d’une certaine importance : pas question de l’appliquer sur un truc minuscule, sinon chaque fois que je tatoue une initiale avec un petit cœur, je descendrais en dessous de mon prix de base : je ne suis certes pas le mec le plus cher du marché, mais je ne suis pas là pour perdre du fric. Et les collègues, c’est idem!

  3. Maintenant, de fait, il y a les prix qui sont entre le prix de base et le tarif horaire, et c’est là que, bien souvent, le bât blesse. D’abord, parce qu’il s’agit de tatouages plus grands que ceux qui sont au prix de base, mais trop petits pour justifier de passer au tarif horaire, tu me suis ? Il faut gagner sa vie tout en restant juste. Il y a là une part d’estimation, souvent incomprise du public. Note bien que, par surcroît et pour compliquer les choses, certains endroits sont plus difficiles, voire carrément plus chiants à tatouer que d’autres. Et ça, ça se paie!

  4. Enfin, il y a, avouons-le, non pas la gueule du client, mais son comportement. Tous les commerçants le savent, il y a parfois des gens qui se comportent vraiment comme des connards, incapables de dire simplement bonjours, arrogants, chiants… J’ai de la chance, j’ai le droit d’être injuste (c’est rare, note)… Ceux-là paient effectivement un petit supplément. NA!

vendredi 7 juillet 2017

Métalleux, Métalleuses, ouvrez vos esgourdes!




Je vais sortir, bien légèrement il est vrai, du registre du tatouage, pour t’annoncer une nouvelle qui va faire de cette journée merdique une journée vraiment merdique.

Le HARD-ROCK MARKET va fermer au mois de septembre. 
Oui, tu as bien lu, mon pauvret, Annick, la légendaire propriétaire, égérie de tous les groupes de Métal de ce côté du Rio Pecos et patronne de la boutique favorite des métalleux prend sa retraite.


Je t’en parle un peu par nostalgie, car c’est chez elle qu’alors jeune Keupon j’achetais il y a longtemps ma première ceinture à clous, un peu car dans la rue des Eperonniers ou elle tient commerce, et moi aussi, c’est une icône qui disparaît. Cette rue était jadis connue des bruxellois pour être celle des commerces alternatifs : une librairie de science-fiction, le Hard-Rock Market, deux vendeurs de frippes dont l’un était connus des amateurs de cuirs de collection, et JEFF TATTOO, le studio ou je me suis fait tatouer la première fois, et dont mon propre shop est en réalité l’héritier direct.
Annick, c’est un peu la légende des métalleux belges, ancienne petite amie de Georges Moustaki, (ce qui révèle, outre qu’elle n’appartient pas à la génération des perdreaux de l’année, une filiation certaine entre les hippies et les métalleux, et qui tendrait à donner raisons à ceux qui dans les années 80 les appelaient les "Babas-Hard"), tous les groupes de métal ont rendu visite à son shop. 
Végétarienne un poil fofolle (dans le bon sens du terme), cette longue et maigre silhouette noire coiffée de roux a vendu à des générations de chevelus adeptes du "headbangging" les ravissants patchs d’Anthrax, de Venom, d’Accept ou d’Iron Maiden qui ornaient les gilets de jeans qui se portaient par-dessus le Perfecto à la plus glorieuse période du Hard-Rock. Cette mode est passée, et sans doute faut-il voir ici, à côté des méfaits d’Yvan Mineur (à qui Annick voue une haine corse) ou de l’âge qui est là (avec son cortège de misères) les raisons de cette fermeture annoncée.
Aussi, mon drôle et ma drôlesse, je t’encourage vivement à profiter des deux mois qui restent, pour faire dans ce haut lieu, tes dernières emplettes,(ou un simple pèlerinage) et peut être en profiteras tu pour me rendre une petite visite, ce qui est tout le mal que je te souhaite !