samedi 27 février 2016

Mon podcast sur Focus Vif.be



Tatouages et foutage de poire avec Jean-Michel Snoeck, auteur des Mémoires d'un tatoueur


par Serge Coosemans, Deejay Kwak

Focus Brolcast, saison 3, onzième épisode. Le talk-show le plus approximatif du paysage audio-visuel de la Communauté française de Belgique et des interwebs reçoit cette semaine Jean-Michel Snoeck, tatoueur à Bruxelles depuis 20 ans et auteur du tout récent Mémoires d'un tatoueur, bouquin à la langue très sanantonioesque qui nous raconte les coulisses d'un métier et d'une sous-culture à grands renforts d'anecdotes aussi souvent cruelles que régulièrement drôles.

C'est aux éditions La Boîte à Pandore que Jean-Michel Snoeck vient de récemment publier Mémoires d'un tatoueur, bouquin donc partiellement autobiographique mais qui nous parle surtout d'une sous-culture méconnue, jadis associée aux truands, aux marginaux et aux marins mais depuis entrée dans le mainstream, installée dans le quotidien et ne choquant pour ainsi dire plus personne. Au fil des ans, le milieu du tatouage n'a pourtant pas forcément gagné en transparence et continue de faire fantasmer, surtout les jeunettes et les journalistes. D'autres, dont les contrôleurs de la TVA, se questionnent plutôt quant à la catégorie professionnelle où ranger ce drôle de métier: commerçant? Artisan? Artiste?

Pas avare d'anecdotes de première bourre souvent marrantes, Jean-Michel Snoeck nous remet quelques pendules à l'heure et puis nous rappelle aussi quelques points fondamentaux du tatouage: 1) ça fait mal, 2) certains tatoos aujourd'hui très beaux sur une peau de jeunot ont des chances de devenir vraiment laids dans 40 ou 50 ans, 3) un studio de tatouage n'est pas un musée graphique. Et puis, comme un Focus Brolcast sans problèmes techniques n'est pas un vrai Focus Brolcast, une foreuse s'est également invitée dans la discussion. Merci, les voisins.

Ecoutez le Podcast en cliquant ci-dessous :



mardi 23 février 2016

Et c'est reparti pour un tour!




Ci-dessus illustré par une jolie photo d'un gribouilli récemment réalisé, voici donc un premier jet d'une introduction à un possible deuxième bouquin...

Ces derniers temps, je n’ai jamais vu autant d’horreurs, de pièces laides orner les peaux de mes contemporains.

Aux temps bénis de mes débuts dans la profession, débuts relatés dans un ouvrage de haute tenue dont je te recommande la lecture si ce n’est déjà fait et publié sous une couverture luxueuse chez un éditeur de renom que je salue au passage, les choses étaient simples : il n’y avait que très peu de tatoueurs.

Hors, quelques rares princes de l’aiguille dont les services se monnayaient fort cher, tous les tatoueurs avaient plus ou moins le même niveau, lequel, il faut bien le dire, n’était pas extraordinaire.

Puis, sous la pression, comme toujours en pareilles circonstances, de la loi de l’offre et de la demande, les choses bougèrent, le nombre de tatoueurs augmentât, et les différences de niveau entre les tatoueurs apparurent. C’était facile : il y avait les bons, qui étaient connus, et les moins bons, qui l’étaient aussi. Chacun, en fonction du professionnel auquel il s’adressait, savait ce qu’il achetait. Tout était donc, relativement, simple !

La pratique de chacun progressant, je ne vis jamais autant de belles pièces que dans les années 2010, c’était une sorte d’âge d’or, lequel, par définition (ou fatalité, c’est comme tu veux) ne devait pas durer. Les cinq dernières années virent une véritable explosion, les studios de tatouage poussent comme des champignons, le meilleur côtoyant le pire, et de véritables monstruosités s’étalent maintenant au grand jour sur les épidermes malmenés.

Mais les différences de niveaux entre les tatoueurs suffisent-elles à expliquer cet état de fait ?

Comment s’y retrouver ?


Comment se fait-il que tel client potentiel, se rendant chez un tatoueur de bonne renommée avec une idée bien précise et un portefeuille correctement garni en ressorte moins d’un quart d’heure plus tard, furieux et traitant le susdit tatoueur de noms d’oiseaux que même moi je n’ose le reproduire ici ? Et que ce même client se rende ensuite chez le premier égratineur de couenne venu pour se payer, fort cher, un gribouillis digne d’un enfant demeuré et alcoolique de quatre ans ?

Comment se fait-il que, dans le même temps, un horrible pue-la-sueur, grossier comme un merle et fauché comme les blés s’offre, pour une somme ridicule, une manchette traditionnelle japonaise façon yakusa à la beauté à couper le souffle, réalisée, de surcroît, non par un grand maître, mais par un obscur tatoueur résidant dans le bled improbable d’une province plus improbable encore ?

Ma consœur Emilie "la perla", tatoueuse de grand talent et de caractère (je connais un pit-bull complètement traumatisé depuis le jour où il a failli se faire mordre par Emilie parce qu’il s’était oublié sur le trottoir en face de chez elle. Depuis ce jour, la pauvre bête -le chien, pas Emilie- est sous calmants) résume la chose à l’aide d’une formule aussi lapidaire que définitive : "chacun a les tatouages qu’il mérite !".

Globalement, c’est exact, mais un peu réducteur, et nous allons (toi et moi) tenter d’y voir un peu plus clair au long des lignes qui suivent.

En effet, un bon tatouage n’est pas seulement l’œuvre du tatoueur, ou le choix du client, ce serait trop simple, c’est en réalité le fruit d’une étroite collaboration entre les deux.

C’est trop facile de résumer le problème à « ce tatoueur est incompétent » (c’est parfois exact) ou à "ce client est un blaireau" (tout aussi exact) !

Et c’est pour ça, lecteur, que le tatoueur n’est pas un commerçant comme les autres, quoiqu’en disent les contrôleurs fiscaux et les inspecteurs de la TVA, qui aiment fouiner à l’aide de leurs grands nez jaunes dans les arides règlements administratifs afin de réduire les artistes de l’aiguille à de simples fonctions contribuables.

Je m’explique : quand tu vas t’acheter une paire de godasses (ce n’est qu’un exemple, hein, j’ai infiniment de respect pour les marchands de chaussures), tu te rends chez le commerçant adéquat, appliquant éventuellement l’infâme maxime "le client est roi", tu lui fais déballer deux ou trois paires de pompes, et à l’issue, tu paies le prix et tu te casses d’un pas ferme et décidé, en arborant aux nougats tes écrases-merdes nouvellement acquis. A aucun moment tu n’as envisagé de demander à ce commerçant d’investir un peu de lui-même dans tes croquenots, n’est-ce pas ? Et lui, si tu es ridicule avec ta paire de chaussures de clown jaune canari sur un pantalon pied-de-poule, il s’en tamponne le coquillard, à la limite, ça le fait marrer !

Et c’est en ça qu’un tatoueur est différent !


Le tatoueur devrait éclairer tes choix de ses conseils, avant d’attaquer la réalisation, même si, truffe comme je te connais, ses conseils, tu n’as pas vraiment envie de les entendre. Enfin si, tu as envie, mais seulement s’ils vont dans le sens de ce que tu veux entendre, parce que tu es du genre "quand j’ai une idée dans la caboche, je m’y cramponne comme un morpion à son poil", les conseils, point trop n’en faut !

C’est donc reparti pour un tour, pour quelques pages fourmillant d’anecdotes croustillantes, de conseils gratuits (pour la très modeste somme que tu as déboursée pour cet ouvrage, c’est comme si c’était gratos), de taillage de costards (si tu as lu mon précédent bouquin, tu as l’habitude), de ricanements sur le dos des cons et des connes (les nanas vont y avoir droit aussi, l’égalité des sexes étant ce qu’elle est) et de phrases enlevées dans un style argotique-comique qui feront, j’ose l’espérer, tes délices.

De plus, dans l’éventualité où tu souhaiterais te faire encrer la couenne, ça devrait, et c’est le but, illuminer ta route et éclairer ta réflexion tel l’arc de triomphe un 14 juillet.


lundi 22 février 2016

Review de The Cosmic Sam




Petite review bien sympathique de la part de The Cosmic Sam, relayée sur Facebook par Mathilde Jourdan des Editions Jourdan, rien que ça!

"J’ai eu l’occasion de découvrir ce livre grâce à un envoi de la maison d’édition La Boîte à Pandore que je remercie. J’ai beaucoup apprécié cette lecture qui se fait très vite, grâce à une plume fluide et un ton sarcastique qui met de bonne humeur dès le matin dans les transports. Grâce à ce témoignage, on plonge dans les coulisses du monde du tatouage via des anecdotes souvent caustiques. Susceptibles s’abstenir, l’auteur est brut de pomme et tous les « nouveaux-tatoués » en prennent un peu pour leur grade, mais toujours au second degré rassurez-vous. Sinon, en vrac, on y découvre des histoires de gangsters, de flics et des conseils intéressants! Je conseille donc ;)"

Merci à vous deux!

L'article entier de The Cosmic Sam sur le tatouage ici


samedi 20 février 2016

On cause de moi dans l'Avenir...


  


Pour un mec dans mon genre, 50 nuances de gris, ça se fait à la machine à tatouer. Est-ce la raison qui a fait que le photographe de cette inestimable publication (qui voulait, on le comprend, faire une photo différente de celles déjà faites par ces prédécesseurs) me transforme en icône gay?

Pas de quoi fouetter un minou : je rejoins pour l'occasion ces illustres grands anciens du genre que sont Dalida, James Dean et André Pousse.

Mais ne boudons pas notre plaisir : un article sur mon bouquin, c'est toujours bon pour l'ego! 

Petite histoire d'une encre indélébile

par Céline Demelenne

Jean-Michel Snoeck est tatoueur depuis plus de 20 ans. De l’ambiance punk à la clientèle huppée, il livre son point de vue sur l’évolution du métier… Et d’un milieu en pleine mutation.

Stigmate d’une certaine voyoucratie, le tatouage a longtemps véhiculé une connotation marginale. Né dans la rue, il s’est progressivement affranchi de son image transgressive, pour séduire de plus en plus d’adeptes. Jusqu’à "gagner les bras des bourgeois".

Tatoueur à Bruxelles depuis plus de 20 ans, Jean- Michel Snoeck fut le témoin privilégié de cette évolution. Dans son livre intitulé Mémoires d’un tatoueur, il porte un regard sans concession sur ce milieu. En soulignant ses aspérités, sans pour autant négliger le bien-fondé de certains changements.

Voyage au coeur d’un univers étonnant, au parfum d’interdit.

Le code moral des anciens


"À cette époque, il ne fallait pas demander aux tatoueurs d’être des artistes […] juste des copistes."

Comparés à la jeune génération, les anciens tatoueurs passeraient aujourd’hui pour des amateurs. La créativité n’étant pas forcément le maître mot de la profession, il y a une vingtaine d’années.

Si la technique était sans doute perfectible, un aspect primordial a disparu depuis lors : la confraternité. "Les anciens avaient une espèce de code d’honneur, nous explique Jean-Michel Snoeck. Ils m’ont appris qu’être tatoueur, c’était plus qu’un métier." Parmi ces règles éthiques, quelques principes de base.

Comme celui d’éviter de critiquer un autre tatoueur en présence de clients, ou d’installer son studio à proximité de celui d’un collègue. Une entente cordiale, qui semble avoir définitivement disparu.

"Aujourd’hui, on n’est plus collègues mais concurrents. C’est un peu la faute de ma génération, qui a formé trop de gens. Dans le quartier dans lequel je travaille, le nombre de tatoueurs a été multiplié par trois depuis que j’ai commencé. En 2000, on était déjà 40. Aujourd’hui, on est 140 ! Autant dire que le jeune qui veut se lancer arrive sur un marché complètement sursaturé. Ce n’est pas vraiment le monde des Bisounours."

Hygiène : tous aux abris !


Au-delà des difficultés du métier, Jean-Michel Snoeck aborde également les évolutions favorables du milieu. À l’instar des conditions d’hygiène dans les studios de tatouage. Un petit retour dans les années 90 – à l’époque où le tatoueur était alors apprenti – permet de prendre conscience de l’ampleur du changement.

"Les aiguilles, que nous soudions nous-mêmes, n’étaient que rarement changées […] Entre deux tatouages, [elles] trempent simplement dans la “souplette”, une solution de Dettol dans le bac d’un nettoyeur à ultrasons. Les pansements se font à l’essuie-tout de cuisine et au papier collant de bureau."

Une hygiène pour le moins rudimentaire, qui cédera sa place au matériel stérile, tel que nous le connaissons actuellement.


L’engagement comme constante


Si les conditions de travail des tatoueurs – clientèle, infrastructures et concurrence – se sont nettement modifiées,

la passion du tatouage demeure intacte. Et continue de fasciner les amateurs pour une raison : son caractère irrévocable. "Cela reste un acte définitif, un engagement, affirme Jean-Michel Snoeck. Dans une société où on peut changer de carrière à 50 ans, et où on divorce avec une facilité déconcertante, tout ce qui est définitif est finalement devenu assez rare."

Les Editions de L'Avenir, 20 février 2016


mardi 16 février 2016

Pour te mettre l'eau à la bouche...




Salut,

T'es chaud pour attaquer la lecture de mon blog?

Alors, en guise d'apéro, et si tu n'as pas encore lu mon bouquin, je te fais cadeau des premières lignes:

Avertissement :


Enfin, je pourrais appeler ça prologue, ou introduction, mais « avertissement », j’aime bien, même si ça me fait penser à « avertissement sans frais », façon huissier de justice, ce qui est un vilain métier, d’après moi ! Je pourrais remplacer ça par « prolégomènes », c’est un joli mot aussi ! Faisons, déjà, une courte pause pour savourer ce mot qu’est « prolégomènes », en faisant rouler les R…Non, tout compte fait ; c’est pédant : je préfère voir ma prose voisiner San Antonio que Kierkegaard, question de style !

Et puis, vu le format de la chose, ce bouquin est mieux près des livres de poche qu’entre deux pesant traités de philosophie germanique !

L’idée d’écrire m’est venue après deux conversations, avec deux de mes jeunes collègues, des gens de la génération actuelle, tellement pourris de talent que, parfois ça me dégoute.

L’un me disait, avec une modestie qui l’honore et qui est bien rare dans une profession où la plus grande partie des gens ont un ego surdéveloppé, qu’il avait eu la chance de débuter avec des pointures, des gens formés eux-mêmes par des tatoueurs de mon âge.

Quelle leçon de modestie, de la part de ce talentueux mouflet qui prononçait ces paroles en fignolant une infirmière « old-school » juste sous mon cœur !

Je dois bien reconnaitre que les tatoueurs qui sont encore, très provisoirement du bon côté de la cinquantaine, n’ont pas eu des « maîtres « qui étaient des cadors. Bien sûr, ils faisaient du travail correct, dans les années 70-80, mais ce n’est plus comparable avec aujourd’hui : encres, conditions d’hygiène… Tout a changé, et pour le mieux.

Les clients d’aujourd’hui n’imaginent pas, par exemple, les conditions d’hygiène des tatoueurs si l’on ne remonte que vingt ans dans un proche passé.

Et si le mec qui m’a formé avait eu le dixième du talent du jeune crétin qui me disait ça, il aurait figuré dans le Top 10 Européen, de son époque, bien sûr !

L’autre, une jeune Lady, jolie tatoueuse tout aussi pourrie de talent et par surcroit dotée d’un caractère de pitt-Bull et d’une efficacité professionnelle de chasseur-bombardier F18, regrettait (il faut croire que quelques clients du genre « fashion-victim » lui avait tapé sur les nerfs, nerfs qu’elle a sensible) la douce époque du tatouage « underground » , époque où cet art de la rue était réservé aux marins en escale, aux légionnaires en permission et aux Rockeurs, qui, eux(à l’en croire), ne faisait pas chier le tatoueur en ayant des vapeurs de vierge ! Sur ce coup, je me marrais un bon coup, parce que aussi talentueuse que soit la demoiselle, il lui manquait pas loin de quinze piges au compteur pour savoir de quoi elle parlait.

C’est alors que je me suis rendu compte que, sans être dans les ancêtres de la profession, j’avais eu la chance de voir la fin de ces années-là, celles où les tatoueurs, n’étant pas encore des artistes (enfin, pour la plupart), et sans appartenir à la voyoucratie, naviguaient à vue entre les berges des deux mondes : Ils étaient des marginaux, au sens premier et non-péjoratif du mot, ils vivaient simplement autrement.

Entendons-nous bien, je n’ai pas la prétention de donner dans l’étude sociologique (c’est toujours un peu barbant à lire, ces machins-là), ou de raconter l’Histoire, avec un H majuscule, du tatouage, avec son évolution (bien réelle), et tutti quanti. Ma seule prétention est de narrer un parcours, le mien. Pour faire avancer les choses, un grand coup de pied dans la fourmilière, c’est pas si mal ! Il ne faut donc pas chercher ici ce qui ne s’y trouve pas : pas de conseils éclairés aux jeunes (quoique…), de leçons de philosophie. En plus, quand on y songe, entre le coup de gueule et le cri d’amour, il n’y a qu’une fine nuance.

J’ai vu le tatouage sortir de la rue, gagner les bras des bourgeois, des gamins qui sortent en boite. J’ai vu les hirondelles « old-school » quitter les plis de l’aine des « Skinhead-girls » pour atterrir sur l’avant-bras des étudiantes en droit.

J’étais là.

Ceci n’est que mon histoire de tatoueur. La différence entre un conte de fée et une histoire de tatoueur, c’est que le conte de fée commence par « il était une fois… ». Alors que l’histoire de tatoueur commence par « alors écoute, c’est pas des conneries, mais j’te jure que… ». Tout est vrai dans ce qui suit.

Ceux qui me connaissent le savent, je n’ai pas ma langue dans ma poche, aussi, dans les pages qui suivent, j’ai bien l’intention de taper sur tout ce qui bouge, tout le monde va en prendre pour son grade : les tatoueurs et les tatoués, les mecs et les nanas, les vendeuses, les apprentis, les organisateurs de convention, toute le monde ! Le sens de l’humour, c’est particulier ; tout le monde affirme l’avoir. Jusqu’au moment où un grand chacal dans mon genre te taille un costard. Là, tu fais ton effarouché, pas vrai ? En fait, les vrais blaireaux, les blaireaux intégraux, se comportent comme des blaireaux 24 heures sur 24 ! Mais nous, les gens normaux, on n’est pas des blaireaux, d’accord ?

On est les éléments sains de la société, les anticorps à la bêtise ambiante. Mais il nous arrive de nous comporter comme des cons, des vrais !

Quel est le mec qui peut affirmer, sans rire « je me suis toujours conduit en type bien et réglo » ?

Quelle est la fille qui peut se regarder dans une glace et dire « je ne me suis jamais comportée comme une garce » ?

Par conséquent, j’ai bien l’intention d’envoyer tous azimuts, et tant pis si ça grince des dents du côté du lectorat. Si ça t’inquiète, arrête cette lecture (pourtant édifiante), revend ce bouquin sur E-Bay.

Avec le bénéfice de cette vente, achète donc un bouquin de Paolo Coelho : cet homme dit de belles choses sur la vie, l’amour et l’amitié entre les hommes. Tu en auras grand profit sur les réseaux sociaux, ou de telles phrases font leurs petits effets, illustrés par une photo de petit chat, de petit chien ou, à la rigueur, de petit pangolin.

Dans le cas contraire, t’es prévenu, tu vas en prendre plein la truffe !

T’es encore là ?

Okay, embarque alors, le navire n’est pas prêt de jeter l’encre...

Avant d’envoyer la sauce, encore un point. Chaque fois que je me suis fait tatouer, j’ai appris quelque chose, parfois à la dure, sentant dans ma peau le travail de chaque aiguille. Aussi, je voudrais avant tout, remercier tous ceux qui m’ont tatoué, c’est-à-dire, Marc, Jeff, « light » Phil, Patrick, Bruno Kea, « Cool-Hand » Luc, Tin-Tin, Neusky, Carlito, Shad, Fafnir, Eveline, Paul, Mike-the Canman, Jean-Paul, Phil Kyle, Ben, Emilie « la Perla » et Marcin .

Et, surtout, mes clients, tous !


C’est tout (pour le moment)

lundi 15 février 2016

Bien sur que ça fait mal... mes mémoires sur papier glacé!

Depuis le 24 novembre 2014, mon bouquin est en vente, soit sur le net, soit au studio, soit, comme le dit le proverbe, chez tous les bons libraires.

Du coup, je t'offre enfin le moyen infaillible de distinguer le bon libraire du mauvais, ce qui, j'en suis certain, te permettra à l'avenir de faire les choix les plus judicieux en matière de littérature!